Et si la France lançait 22 nouveaux réacteurs nucléaires d’ici 2050 ?

Dans le débat public sur le mix énergétique français, nucléaire et renouvelables sont souvent opposés les uns aux autres. Le scénario TerraWater récemment publié par l’association les Voix du Nucléaire s’affranchit de cette dialectique en abordant la question des modes de production du point de vue de leur contribution technique aux enjeux du système électrique. Ils y sont positionnés, non les uns par rapport aux autres, mais chacun en fonction de ses propriétés physiques et opérationnelles.

Cette approche a mis en lumière une conclusion peu intuitive, mais que beaucoup espéraient : une exploitation de ces énergies selon leurs points forts respectifs, sans chercher à leur faire remplir le même rôle, permettrait non seulement l’atteinte de nos objectifs de décarbonation, mais également de protection environnementale, de souveraineté et de solidarité.

L’électricité, vecteur le plus versatile, efficace, incontournable, et le plus simple à décarboner, s’est rapidement et largement imposée. TerraWater table ainsi sur l’électrification de tous les usages qui peuvent d’ores et déjà l’être (industrie, chauffage, transport terrestre) et donc recherche une production d’électricité très supérieure à celle d’aujourd’hui.

Le scénario TerraWater est aussi l’occasion de distinguer les énergies renouvelables selon la nature de leur impact sur le système électrique. D’un côté les intermittentes (ENRi), dont on ne contrôle pas la production, solaire, éolien, hydraulique au fil de l’eau et énergies marines, et d’autre part les pilotables, dont la production peut être ajustée à la hausse ou à la baisse en fonction de la demande, barrages, biomasse et géothermie.

Pourquoi pas un scénario 100 % renouvelable ?

Chaque source d’énergie a son lot d’avantages et d’inconvénients. Concernant les ENRi,…

 

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